On assiste aujourd'hui à une tendance visant à obliger les acteurs privés à coopérer systématiquement à des fins répressives, ce qui soulève la question du cadre qui, en matière de protection des données (premier ou troisième pilier), s'applique aux conditions d'une telle coopération: les règles devraient-elles se fonder sur la qualité du contrôleur des données (secteur privé) ou sur la finalité poursuivie (services répressifs)?
There is now a trend to impose cooperation for law enforcement purposes on private actors on a systematic basis, which raises the question which data protection framework (first or third pillar) applies to the conditions of this cooperation: should the rules be based on the quality of the data controller (private sector) or on the purpose followed (law enforcement)?