Pour pouvoir évaluer les progrès réalisés à ce jour par la MINUK, il convient de tenir compte des circonstances extrêmement difficiles dans lesquelles elle s'est vue contrainte d'agir : le grand nombre de réfugiés, ainsi que de personnes déplacées au sein du pays, qui ont dû être réinstallées ; la destruction de la
majeure partie des infrastructures ; l
a radicalisation de toutes les parties de la population du Kosovo avant et après la guerre ; la destruction de l'économie et l'inexistence totale de recettes internes ; l'implosion des structures d'admin
istration ...[+++]au niveau local et des provinces, des services policiers et du système judiciaire en raison de la guerre et de dix années de négligence après l'abolition de l'autonomie du Kosovo par Belgrade.