There is no doubt that Europe has to work out its own security and defence policy as part of its common foreign policy (not the other way round), and must not allow its ability to carry out military operations to prevent or defuse conflicts in areas directly affecting it (i.e. the so-called "Petersberg tasks", named after the place near Bonn where the Western European Union formulated them) to depend solely on the goodwill of the superpower of the moment.
L'Europe doit, sans aucun doute, définir sa propre politique de sécurité et de défense comme une partie intégrante de sa politique extérieure commune (et non l'inverse); et elle ne doit pas permettre que sa capacité d'exécuter des missions militaires, des missions de prévention ou de maintien de la paix dans des zones qui la concernent directement (les missions dites «de Petersberg», du nom de la ville allemande qui a servi de cadre à leur définition par l'Union de l'Europe occidentale) dépende uniquement de la bonne volonté de la superpuissance du moment.