Ce contexte, c'est a
ussi le fait que le premier ministre ait choisi comme
ministre d'État à la réforme démocratique, comme
ministre parrain de ce projet de loi, le député qui, de toute notre histoire, a le plus attaqué cette honorable et indispensable institution qu'est Élections Canada; un député qui n'a jamais cessé, ces dernières années, de défendre l'indéfendable chaque fois que le Parti conservateur a été impliqué dans des affaires louches; un
ministre qui, encore ces derniers jours, a accusé sans aucune preuve Élections Canada
...[+++] de partialité; un ministre qui a erronément affirmé avoir consulté le directeur général des élections sur ce projet de loi, obligeant le DGE à rectifier les faits.