On ne compte plus les projets de politiq
ues ‘nationales’ qu’Ottawa entend imposer en se servant de son pouvoir de dépenser, sur des sujets aussi divers que les garderies, les parcs [.] On assiste à une mutation, au sens profond du terme, de ce qui a constitué ces dernières années l’essence du fédéralisme canadien : les compétences des provinces ne sont plus jamais considérées comme exclusives par Ottawa qui s’arroge le droit d’intervenir
à tout propos pour imposer en ce domaine ses normes ‘nationales’, soi-disant
...[+++]pour le plus grand bien-être de l’ensemble des Canadiens.
We have lost count of the “national” projects that Ottawa intends to impose by using its spending power, on issues as varied as daycare, forests, parks, etc. We are seeing a mutation, in the deep sense of the term, of what the essence of Canadian federalism has been these past few decades: the provinces' areas of jurisdiction are no longer ever considered exclusive by Ottawa, which arrogates the right to intervene for every purpose to impose its “national” standards in this field, supposedly for the greater good of all Canadians.