Cette anecdote est en quelque sorte un aveu à l'effet que le budget du Canada est l'apanage de quelques membres du Cabinet triés sur le volet, que le premier ministre a le dernier mot, qu'il arrive que le Parlement apprenne certains changements dans les médias et que, comme d'habitude, tout vote contre le budget est vu comme un vote de censure comportant de graves conséquences.
One finds in this incident an admission that a Canadian budget is the preserve of a few select members of cabinet, that the Prime Minister's word is final, that Parliament can first hear of changes in the media and, as usual, any vote against the budget is considered a vote of non-confidence with all the consequences that that entails.