Dans son ra
pport spécial sur l’abrogation de l’article 67, la CCDP voulait « encourager le redressement d’une lacune inacceptable qui mine depuis longtemps le régime de protection des droits de la personne »(28) pour les Premières nations, estimant, compte tenu des objections et de
mandes d’abrogation vigoureuses exprimées à l’égard de cette disposition depuis son adoption, que « n’eût été de l’article 67, la Commission aurait été saisie d’un nombre important de plaintes depuis 1977 »(29). Dans ce même rapport, ell
...[+++]e rappelle que cette exception contredit les obligations nationales et internationales du Canada en matière de droits de la personne(30); elle examine aussi l’évolution juridique et constitutionnelle du Canada concernant les droits des peuples autochtones depuis 1977 et reconnaît qu’il peut y avoir contradiction entre les droits collectifs des Autochtones et les droits individuels(31).The CHRC special report on repeal of section 67 “[promoted] the resolution of a long-standing and unacceptable gap in human rights protection”(28) for First Nations people, suggesting that, in light of strong objections to and calls for repeal of the provision since 1977, “[it] can be assumed that, but for the existence of section 67, many complaints would have been filed with the Commission” (29) The report noted the exemption’s inconsistency with Canada’s domestic and interna
tional human rights obligations; (30) reviewed legal and constitutional developments in relation to Aboriginal rights since 1977; and acknowledged the perceived c
...[+++]onflict between collective Aboriginal rights and individual rights (31)