Comment les Québécois pourraient-ils faire confiance aujourd'hui au premier ministre, lorsqu'il dit qu'aucun changement constitutionnel qui affecte les pouvoirs du Québec ne se fera sans le consentement des Québécois alors que, en 1982, le même homme se disait ne pas être surpris et être très heureux que la Cour d'appel ait statué que le Québec n'avait pas droit de veto?
How could Quebecers today trust a Prime Minister who says that no constitutional change affecting Quebec's powers will be made without the consent of the people of Quebec, when that same man stated in 1982 that he was not in the least surprised and was very pleased that the Quebec appeal court judges had been unanimous in rejecting Quebec's claim of entitlement to a veto?