Si je vous parle de cela, c'est que, à titre de femme d'une Première
nation travaillant dans le secteur canadien du droit et représentant les peuples autochtones, je rêve du jour où nous n'aurons plus
besoin que le Code criminel contienne une disposition exigeant expressément qu'une attention spéciale soit accordée aux Autochtones, car cette mesure corrective prise par les législateurs aura porté ses fruits, et que les Autochtones n'auront plus à faire face aux mêmes problèmes permanents et systémiques avec lesquels ils sont actuellem
...[+++]ent aux prises.