Il y a également lieu de prendre acte de l'insertion de sept nouveaux articles correspondant à autant de domaines nouveaux, relativement bien balisés, de notre coopération avec l'Afrique du sud: la lutte contre les armes de destruction massive et leurs moyens de dispersion, via la signature et le respect des instruments internationaux en la matière, qui devient également l'
objet d'un dialogue politique régulier;
la lutte contre le terrorisme; celle contre le blanchiment d'argent, le financement du terrorisme, et le crime organisé; la lutte contre la fabrication, le commerc
...[+++]e et l'accumulation des armes dites 'légères et de petit calibre'; la prévention des activités des mercenaires; le soutien sans failles à la Cour pénale internationale et à son travail pour mettre fin à l'impunité et faire respecter la justice internationale; un dialogue politique approfondi doit également désormais avoir lieu sur la coopération en matière de migration (cette coopération fait l'objet d'un nouvel article spécifique, d'ailleurs très détaillé) et notamment, dans ce cadre, sur le lien entre coopération et développement (ce qui recouvre, non limitativement: les stratégies de réduction de la pauvreté, d'amélioration des conditions de vie et de travail, et de création d'emplois; la participation des migrants au développement de leur pays d'origine; la coopération au renforcement des capacités, surtout dans les secteurs de la santé et de l'éducation, pour compenser l'impact négatif de la fuite des cerveaux sud-africains sur le développement soutenable de l'Afrique du sud; des moyens légaux, rapides et peu coûteux pour transférer au pays l'argent qu'y envoient les expatriés).