Yves Leterme, alors ministre des Affaires étrangères, en avait courageusement fait écho au Sénat en déclarant : « Le déroulement des élections a une nouvelle fois mis en lumière certains manque
ments démocratiques dans le système politique tunisien, comme me l'a rapporté notre ambassade à Tunis; omniprésence du président Ben Ali et de son parti, le RCD, musellement de l'opposition, accentuation de la répression des voix indépendantes, allégeance des ins
titutions supposées garantir ...[+++] le caractère neutre des élections».