Concernant l'avis du Conseil d'Etat, les requérantes soulignent que l
'avis était demandé dans un délai ne dépassant pas trois jours et qu'il portait sur un avant-pro
jet de loi comptant cent quarante articles, ce qui a empêché un contrôle exhaustif; elles relèvent que
dans la matière des cotisations sur le chiffre d'affaires imposées aux entreprises pharmaceutiques, le contrôle préventif du Conseil d'Etat a souvent été évité, soit parce que les textes étaient introduits sous forme d'amendement
...[+++], soit parce qu'ils faisaient l'objet d'une demande d'avis dans les trois jours.