En effet, même l'imposition de la peine de mort entre dans le
champ des garanties possibles. La clause sur la peine de mort prévue actuellement dans le traité d'extradition signé avec les États-Unis est donc plus étendue, graduée en quelque sorte, et offre une protection multiple: il est pré
vu de ne procéder à aucune extradition sans la garantie que la peine capitale ne sera pas prononcée (comprenez « ne sera pas exigée par le ministère pu
blic ») et, si cela devait malgré ...[+++] tout arriver, il existe une garantie subsidiaire portant sur la non-exécution de la peine capitale qui aurait éventuellement été infligée.