En interdisant aux militaires de saluer alors que l'on joue ou que l'on chante l'hymne officiel des communautés culturelles (qu'il s'agisse de la Communauté flamande, de la Communauté française ou de la Communauté germanophone), les dirigeants de l'armée s'immiscent dans une question politique sensible tant au nord qu'au sud
du pays, comme l'a montré déjà la réaction du ministre-président wallon Jean-Claude Van Cauwenberghe, qui estime que : « affirmer que les militaires ne doivent marquer aucun signe de respect aux entités fédérées parce qu'ils
relèvent du pouvoir fédéral ...[+++] me semble être un anachronisme et même être injurieux pour la Wallonie, la Flandre et Bruxelles.
Door een verbod op te leggen de militaire groet te brengen tijdens het spelen of zingen van de officiële hymne van de cultuurgemeenschappen (zowel de Vlaamse, de Franse als de Duitse Gemeenschap) mengt de legertop zich in een politieke aangelegenheid, die gevoelig ligt zowel in het noorden als het zuiden van het land. Dit bleek reeds uit de reactie van Waals minister-president Jean-Claude Van Cauwenberghe.