Qu’il s’agisse de la préparation de Copenhague et de l’aide aux pays en développement, de Doha et du protectionnisme, de la régulation financière et de la lutte contre les paradis fiscaux, de la relance du processus de paix au Proche-Orient ou de la fermeté sur le nucléaire iranien, on se heurte pour chacun de ces dossiers à de très lourdes inerti
es américaines, qui vont d’ailleurs au-delà de la bonne volonté, ou non, de l’administration, et qui tiennent souvent au poids des groupes d’intérêt
sur le Congrès, ou tout simplement à la déf ...[+++]ense de ses intérêts par une grande puissance qui est bousculée par la nouvelle donne mondiale.
Whether on preparations for Copenhagen or aid to developing countries, on Doha and protectionism, on financial regulation and combating tax havens, on the relaunch of the peace process in the Middle East or a firm policy on the nuclear issue in Iran, the US is extremely unwilling to take action. This goes beyond the issue of whether or not the administration has good intentions, and often relates to the influence of lobby groups on Congress, or simply the defence of its interests by a great power which is being shaken by the new world order.