D'aucuns pourraient toujours argumenter que, dans les causes en français, les juges unilingues anglophones devraient simplement s'abstenir de siéger pour respecter la Charte, mais peut-on vraiment parler d'égalité réelle quand les plaideurs d'une des deux langues officielles ne peuvent bénéficier de la sagesse des neuf juges de la Cour suprême pour trancher leurs affaires?
Some could still argue that in French-language cases, unilingual anglophone judges should simply refrain from sitting to comply with the Charter. But can we claim there is real equality when litigants who speak one official language cannot benefit from the combined wisdom of the nine Supreme Court judges to decide their cases?