Selon l’arrêt Philips et Nokia rendu par la Cour de justice[12], l’introduction, la présence et la circulation sur le territoire douanier de l’UE, sous un régime suspensif, de marchandises non originaires de l’UE ne constituent pas, si l’on se réfère à l’acquis existant, une atteinte aux droits de propriété intellectuelle conférés par le droit matériel de l’Union et de ses États membres.
According to the Court of Justice in the Philips/Nokia judgment[12], the entry, presence and movement of non-EU goods in the customs territory of the EU under a suspensive procedure does, under the existing acquis, not infringe intellectual property rights as conferred by substantive law of the Union and its Member States.