Contrairement aux États-Unis, où les principes énoncés verbalement par le président et le procureur général ont été suivis de mesures concrètes, c'est-à-dire par la création, au sein de la Division des droits civils du Département de la justice, d'un groupe de travail sur les mesures discriminatoires qui ont suivi le 11 septembre, rien de semblable n'a été fait au Canada pour dissiper l'impression fausse mais parfois justifiée que les Canadiens les plus visés ou les plus vulnérables en raison de la couleur de leur peau ou de leur religion sont victimes de crimes haineux.
Unlike the United States, where verbal enunciation by the President and the Attorney General of the United States was followed by concrete action—creation within the civil rights division of the U.S. Department of Justice of a national origins working group on post-September 11 discrimination—we have not any similar coordinated action in this country in order to stem the public perception, or the actual occurrence in some communities, of acts of hate crime directed against some of the more targeted or vulnerable Canadians because of skin colour or religion.