En effet, selon la jurisprudence de la Cour (arrêts du 16.12.1992 "Commission contre République hellénique", C-210/91, et du 26.10.1995 "Siesse", C-36/94), les mesures administratives ou répressives ne doivent pas dépasser le cadre de ce qui est strictement nécessaire aux objectifs poursuivis et il ne faut pas rattacher aux modalités de contrôle une sanction si disproportionnée à la gravité de l'infraction qu'elle deviendrait une entrave aux libertés consacrées par le traité.
According to the case law of the Court (rulings of 16 December 1992 in Case C-210/91 Commission v Greece and 26 October 1995 in Case C-36/94 Siesse), administrative measures or penalties must not go beyond what is strictly necessary for the objectives pursued and the control procedures must not be accompanied by a penalty which is so disproportionate to the gravity of the infringement that it becomes an obstacle to the freedoms enshrined in the Treaty.