C'est alors que, devant un auditoire d'experts et de praticiens du monde entier, le ministre Facal et le premier ministre Bouchard ont déclaré en autant de mots que l'expérience fédérale avait été un désastre complet pour le Québec, que le gouvernement du Québec déciderait de la question, que les référendums de 1980 et 1995 avaient été très clairs et que, si le Québec le voulait, il ne tiendrait pas compte de l'avis de la Cour suprême.
There, in front of an international audience of experts and practitioners, both Minister Facal and Premier Bouchard made it clear that the federal experience had been an unmitigated disaster for Quebec; that the Quebec government would decide the question; that the referenda of 1980 and 1995 had both been very clear; and that, in the words of Mr. Facal, if Quebec wanted to, it could ignore the decision of the Supreme Court.