Réduire la question des drogues à un enjeu de législation pénale plus ou moins répressive ou plus ou moins libérale, c’est faire l’économie d’interrogations plus larges et c’est faire le jeu des intérêts particuliers d’institutions qui ont intérêt à réduire la figure du drogué à l’autre, au déviant, au pathologique, et les drogues aux seules drogues illicites, alors que les figures de la drogue sont multiples et diverses.
Reducing the drug issue to a question of more or less repressive or more or less liberal criminal legislation is to rule out broader questions and to play the game of the particular interests of institutions which have every interest in reducing the figure of the addict to that of the “other”, the deviant, the pathological case, and drugs to mere illegal drugs, whereas the faces of drugs are many and diverse.