La question devant nous aujourd'hui consistant à faire en sorte que tous les juges de la Cour suprême du Canada puissent être en mesure de comprendre les justiciables sans l'aide d'un interprète, dans l'une ou l'autre des langues officielles, est effectivement une question d'engagement constitutionnel que ce gouvernement s'est donné, que ce Parlement s'est donné, avec les autres provinces canadiennes, lorsqu'il a inscrit à l'article 16 de la Charte canadienne des droits et libertés, en 1982, faisant ainsi en sorte que les deux langues officielles sont égales en termes de statut et de droit.
The issue we are faced with today, of ensuring that all the justices of Canada's Supreme Court can understand the people who are under the court's jurisdiction, without any help from an interpreter, in either of the two official languages, is in fact a constitutional commitment made by this government and by this Parliament along with the other Canadian provinces. It was made when these provisions were included in section 16 of the Canadian Charter of Rights and Freedoms in 1982, making both official languages equal in status and equal in law.