La Cour suprême a statué que ces atteintes à l’article 7 ne pouvaient être justifiées à la lumière de l’article premier de la Charte, car il ne s’agissait pas d’une « atteinte minimale » aux droits de la personne nommée au certificat(7). La Cour suprême était d’avis
que le gouvernement pouvait faire davantage afin de protéger les droits de la personne et a mentionné le recours à un avocat spécial qui « examine objectivement les documents pour protéger les intérêts de la personne désignée, comme cela se faisait pour l’examen des attestations de sécurité par le [Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité] et comme ce
...[+++]la se fait présentement au Royaume-Uni »(8).The Court found that these section 7 infringements could not be justified under the Charter’s section 1 limitations clause as “minimal impairments” of the rights of the person named in a certificate (7) The Court was of the opinion that the government could do more to protect the person’s rights and noted the use of special counsel “to objectively review the material with a view to protecting the named person’s interest, as was formerly done for the review of security certificates by [the Security Intelligence Review Committee] and is presently done in the United Kingdom” (8)