Étant donné le statut de «nation» des nations autochtones, lequel a été affirmé sans équivoque par leurs représentants et reconnu explicitement par le Québec dans la résolution de son Assemblée nationale (et implicitement par le Canada, à l'exclusion du Québec, dans la Loi constitutionnelle de 1982, où c'est
le terme «peuples» plutôt que «nations» qui est utilisé), ils peuvent, à juste titre, invoquer à leur profit les mêmes instruments internationaux que les Québécois—c'est-à-dire la Charte de l'ONU et les pactes internationaux relatifs aux droits de la personne—pour affirmer leur droit de déterminer librement leur statut politique et d
...[+++]'assurer leur développement économique, social et culturel.
In view of the “nation” status of the native communities, unequivocally affirmed by their representatives and explicitly recognized by Quebec in the resolution of its National Assembly (and implicitly by Canada, excluding Quebec, in the Constitution Act, 1982, where the term “peoples” rather than “nations” is used), they may justifiably invoke for their own benefit the same international instruments as the Québécois—that is, the U.N. Charter and the international human rights covenants—to affirm their right to freely determine their political status and ensure their economic, social and cultural development.