La partie n'est pas égale : d'un côté nous avons un État qui n'a jamais défini ses frontières, multiplie les colonies et possède une des armées les plus puissantes du monde ; de l'autre, un peuple et un territoire occupés, sans État ni
armée, qui ne peut exercer aucun contrôle sur quoi que ce soit, pas même sur l'importation des haricots, et je ne parle pas de ses frontières : depuis le 29 septembre cet État est assiégé, bombardé, cloîtré dans les villages, où les malades me
urent aux points de contrôle militaires ; où le ...[+++]s médecins et les infirmiers sont agressés, où les parlementaires ne peuvent se réunir.
The two sides are not equal: on the one hand, there is a State, which has never defined its borders, which is expanding its settlements and has one of the strongest armies in the world; on the other, there is an occupied people and an occupied territory, without either State or army, which is unable even to exercise any control over bean imports, let alone borders: since 29 September, this people has been besieged, bombed, its villages sealed off, with its sick dying at military check points, its doctors and nurses attacked and its parliament unable to meet.