Force est de constater, malheureusement, que quand il s'agit de l'élaboration d'une politique culturelle canadienne, le discours contemporain qui fait le plus de place à l'hétérogénéité, à la définition par la base, et qui déclare victoire dans la reconnaissance de l'altérité, continue à s'adresser principalement à un auditoire spécialisé, qui partage une langue commune ayant ses racines dans les discours cadres qu'il prétend remettre en cause.
It is sadly ironic, however, that the development of a Canadian cultural policy in contemporary discourse that talks the most about heterogeneity, the descending subject, declaring breakthroughs that allow recognition of otherness, still directs its critical voice primarily to a specialized audience, one that shares a common language rooted in the very master narratives it claims to challenge.