11. reconnaît que, pour avoir 50% de chances de limiter le changement climatique à
+2°C, les émissions mondiales des pays industrialisés doivent être réduites d'au moins 80 à 95 % d'ici 2050 par rapport aux niveaux de 1990; insiste sur la responsabilité spécifique
des pays développés, qui doivent être à l'avant-garde dans la réduction des émissions, et considère que les pays industrialisés doivent, d'ici 2020, parvenir à des réductions globales de leurs émissions dans la partie supérieure de la fourchette de 25 % à 40 % recommandée par le Groupe d'expert
...[+++]s intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC); estime, dans ce contexte, que tous les pays industrialisés doivent adopter des objectifs qui supposent des réductions ambitieuses par rapport aux niveaux actuels des émissions et invite la Russie à reconsidérer sa demande d'un objectif de croissance des émissions, à la lumière de son large potentiel de réduction et des recommandations du GIEC, en vue de faciliter un accord rapide à Copenhague; 11. Recognises that if we are to have a 50-50 chance of restricting climate change to +2°C industrialised country emissions need to be reduced by at least 80-95% by 2050 as against 1990 levels; underlines the specific responsibility of developed countries to take the lead in reducing emissions and considers that aggregate reductions by industrialised countries at the high end of the 25-40% range recommended by the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) by 2020 are necessary; in this context, considers that all the industrialised countries need to adopt targets that require ambitious reductions from current emissions levels and calls on Russia to reconsider its request for a growing emissions target, in keeping with i
ts large m ...[+++]itigation potential and the IPCC recommendations, with a view to facilitating a swift agreement in Copenhagen;