J'ajoute un dernier mot: dans le monde où nous vivons, nous avons la quasi-certitude qu'à un moment donné d'ici cinq ou six ans, le ministre des Affaires étrangères va téléphoner à la Défense nationale et dire «J'ai besoin d'un bataillon mécanisé doté d'un soutien aérien dans tel ou tel pays dès demain, et dépêchez-vous»; et le ministre de la Défense nationale dira, comme il l'a dit à presque chaque occasion depuis 1956 «Vous venez de recommander au Cabinet de consacrer moins d'argent aux militaires, et vous voulez
maintenant que nous fassions cela!». Alors le premier ministre téléphonera au ministre de la Défense nationale ou le coince
...[+++]ra dans un coin et lui dira «Ne discute pas».
My last word is that we live in a world where the odds are absolutely overwhelming that at some time in the next five or six years the external affairs minister will call over to National Defence and say “I need a mechanized battalion with air support in country X tomorrow, get going”; and the Minister of National Defence will say, as he has said almost on every occasion since 1956, “You were just advocating in cabinet that less money be allocated to military expenditure, and now you want us to do this!” Then the Prime Minister will phone the Minister of National Defence or nudge him and say “Do it”.