Selon Mark Ertel, président de
la Defence Counsel Association of Ottawa, le projet de loi C‑26 dépouille les juges de leur pouvoir discrétionnaire de tenir compte de circonstances atténuantes, ce qui pourrait transformer les établissements correctionnels et les pénitenciers du Canada en entre
pôts de détenus à l’américaine(58). M. Ertel soutient que l’imposition automatique de peines d’emprisonnement, sans égard aux circ
onstances du crime, entraînera inévitabl ...[+++]ement le type de recours qui a mené à la décision rendue en 1987 par la Cour suprême du Canada (R. c. Smith) cassant une peine minimale de sept ans imposée en vertu de la Loi sur les stupéfiants,abrogée depuis, pour le motif qu’elle constituait une peine cruelle et inusitée.Mark Ertel, president of
the Defence Counsel Association of Ottawa, has said that Bi
ll C-26 would strip judges of the ability to apply discretion for mitigating circumstances and could turn Canadian correctional institutions and penitentiaries into US-style inmate warehouses (58) Mr. Ertel argues that automatic jail sentences, with no allowance for mitigating c
onsiderations, will inevitably prompt the kind of appeal that led to a 1
...[+++]987 Supreme Court of Canada decision (R. v. Smith) striking down a seven-year mandatory-minimum sentence under the now-repealed Narcotic Control Act as cruel and unusual punishment.