Ainsi, une étude récente Plourde & Brochu (accepté pour publication) a permis de constater que: 1) toutes les drogues sont généralement disponibles en détention; 2) le prix de ces drogues y est beaucoup plus élevé que sur la rue; 3) la consommation de drogues diminue durant l=incarcération (entres autres étant donné leur
prix élevé); 4) le contexte carcéral s=avère plus propice à la consommation de produits de nature « calmante » tels le cannabis, que de produits stimulants tels la cocaïne; enfin 5) il apparaît que dans un contexte de privation de liberté, la consommation correspond à une forme d'échappatoire, un moyen d'adaptation u
...[+++]tilisé en vue de vivre moins douloureusement la réalité de l=enfermement.
A recent study by Plourde and Brochu (accepted for publication) has shown that (1) all types of drugs are generally available in custodial facilities; (2) the prices of those drugs are much higher than on the street; (3) drug use declines during incarceration (because of the high cost, for one thing); (4) prison conditions are more conducive to the use of “tranquillizers” such as cannabis than of stimulants such as cocaine; and (5) in situations where people are deprived of their freedom, drug use appears to be a kind of outlet, an adaptation mechanism used to reduce the pain of being locked up.