Cette orientation est d’autant plus inacceptable qu’elle s’accompagne d’un budget communautaire qui réduit les montants destinés aux PVD. À Monterrey, l’UE n’a p
as été au-delà d’un compromis ridicule visant à consacrer seulement 0,39 % de son PIB à l’aide au développement, jusqu’à 2006 - au lieu des 0,7 % prévus au niveau international il y a très longtemps déjà. Elle est inacceptable parce que les politiques développées au sein de l’OMC ne servent pas les pays les plus pauvres, de sorte que le fossé entre les pays riches et les pays pauvres s’est creusé au cours des dix dernières années, pour produire 100 millions de pauvres supplémenta
...[+++]ires.
Such an approach is all the more unacceptable because it is backed by a Community budget that is cutting funds intended for developing countries, because in Monterrey, the EU produced nothing more than a grotesque commitment to allocate only 0.39% of its GDP to public development aid until 2006 – instead of the 0.7% set internationally a considerable time ago; because the policies established at the WTO are not benefiting the poorest countries. This has led to the gap between the richest and poorest countries growing, to encompass a further 100 million poor people.