Nous avons appris de l’impressionnant brigadier général pakistanais Shujaat Ali Khan, à Bukavu, en République démocratique du Congo, que la MONUC pourrait
mater les derniers rebelles en envoyant des militaires directement sur place, mais le Conseil de sécurité de l’ONU tient à ce que la force respecte son rôle de protection des civils « sous la menace imminente de violences physiques ».[122] Ces difficultés sont aggravées par l’absence d’une armée congolaise efficace capa
ble de désarmer les combattants étrangers et de par ...[+++]tager avec la MONUC le fardeau de l’assurance de la sécurité.[123] En RDC, nous avons entendu parler à maintes reprises des faiblesses de l’armée nationale, dont les membres sont essentiellement impayés.We were told by the impressive Pakistani Brigadier General Shujaat Ali Khan in Bukavu , Democratic Republic of the Congo , that MONUC could dea
l with the existing rebels through direct armed engagement, but the UN Security Council holds the force to its stated role of protecting civilians “under imminent threat of physical violence”. [122] These difficulties are compounded by the lack of an effective national Congolese army capable o
f disarming foreign combatants and sharing the burden for providing security with MONUC.[123] In the
...[+++] DRC, the Committee heard repeatedly of the weaknesses of the national military whose members are essentially unpaid.