Cette modification est plus qu’un changement de p
ure forme, car elle touche la façon dont le Code criminel considère le
s animaux, puisque, pour la plupart, les infractions relatives à la cruauté envers les animaux ne seront plus traitées comme des crimes contre les biens, et les animaux seront essentiellement considérés comme des êtres capables d’éprouver de la douleur(6). La protection des animaux, même en partie, à titre de biens a été critiquée par
ce qu’elle « laisse entendre ...[+++] que le droit se préoccupe moins de la protection des animaux à titre d’êtres vivants capables de souffrir que de la protection des intérêts des propriétaires humains, et qu’elle ne véhicule pas de manière satisfaisante la responsabilité morale qui incombe aux humains d’éviter de causer des dommages sans nécessité »(7). De plus, cette perspective négligerait « de faire ressortir quant aux divers intervenants du système de justice pénale, y compris les poursuivants et les juges, le caractère grave de l’infraction »(8).This modification is more than merely cosmetic because it would change the way the Criminal Code regards animals in that the cruelty to animals offences would no longer be treated, in large part, as property crimes and animals would be regarded essentially as beings that feel pain (6) Protecting animals, even in part, by virtue of their status as property has been criticized on the grounds this “suggests that the law is less concerned with protecting animals as beings capable of suffering than with the protection of human proprie
tary interests, and does not satisfactorily convey a moral obligation to avoid inflicting unnecessary harm” (7
...[+++]) In addition, it is argued that this approach “fails to convey the seriousness of the crimes to the various players in the criminal justice system, including prosecutors and judges” (8)