Mais dans le cas des homicides tout particulièrement, la défense «tout ou rien» classique des psychiatres entraîne le mêm
e genre de peine et enlève toute marge de manoeuvre aux juges (1040) J'ai vu des cas où des accusés souffrant
de troubles mentaux graves, c'est-à-dire qui étaient très malades mais qui n'avaient
pas pu invoquer, de justesse, l'aliénation mentale—pouvaient être condamnés pour meurtre au premier degré à la peine mi
...[+++]nimale de 25 ans avant d'être admissibles à la liberté conditionnelle, tout comme pourrait l'être Clifford Olson!
But in homicides in particular, the all-or-nothing kind of psychiatric defence leads to an all-or-nothing kind of sentencing, so that judges really have no flexibility (1040) I see cases where, for instance, people who have a profound mental disorder—who are very ill but just by a hair fail to achieve an insanity defence—can be convicted of first-degree murder and be given 25 years minimum until parole, the same outcome as Clifford Olson might get.