7. condamne de nouveau le vaste recours, en matière de politiques dites "de sécurité"
, à des entreprises militaires ou de sécurité privées, alors qu'il s'agit de compétences régaliennes r
elevant de la seule autorité des États, et demande à l'Union européenne et à ses États membres d'intensifier leurs efforts pour mettre fin à ces pratiques; considère que les entreprises militaires et
de sécurité privées doivent appliquer en ce dom ...[+++]aine et sous la responsabilité des États les normes en matière de droits de l'homme, tout particulièrement en matière de protection des données et de respect de la vie privée; considère que, dès lors qu'il s'agit de transfert de missions de service public, les États comme les entreprises doivent être tenus responsables des violations des droits de l'homme et du droit humanitaire commises par le personnel de ses entreprises; 7. Condemns once again the widespread use being made – under what are loosely termed ‘security’ po
licies – of private military and security undertakings to exercise sovereign powers which o
nly states have the authority to wield, and calls on the European Union and its Member States to step up their efforts to put an end to these practices; considers that, in this field and under the responsibility of states, private military and security undertakings should apply human rights standards, particularly with regard to data protection and
...[+++] respect for privacy; considers that, where public-service tasks are transferred, both states and undertakings should be held responsible for breaches of human rights and humanitarian law committed by the staff of such undertakings;