After considering relevant common law and constitutional jurisprudence, scholarly lega
l and philosophical writings (in particular, those of John Stuart Mill), and la
w reform commission reports, the Court accepted the accused’s argument that the principles of fundamental justice as set out in section 7 of the Charter include a precept referred to as the “harm principle,” pursuant to which a person ought not to be imprisoned unless there is a potential that his or her activities will otherwise cause harm to others.[43] Moreover, this pr
...[+++]inciple requires that the degree of harm involved “must be neither insignificant nor trivial”. [44]Après avoir pris connaissance de la jurisprudence ordinaire et de la jurisprudence constitutionnelle, de la doctrine juridique et de traités de philosophie (notamment de John S
tuart Mill), et des rapports de la Commission de réforme du droit, la Cour a accepté l’argument de l’accusé, qui soutenait que les principes de justice fondamentale au sens de l’article 7 de la Charte comportent un précepte formulé comme « principe du préjudice », selon lequel une personne ne doit pas être emprisonnée à moins que ses activités ne risquent de causer préjudice aux autres.[42] De plus, ce principe suppose que le degré de préjudice en question ne soit
...[+++][Traduction] « ni insignifiant ni négligeable ».[43]