La d
ernière fois que la clause 17 a été traitée à la Chambre, le cardinal Carter de l'archidiocèse de Toronto a écrit au premier ministre canadien ce qui suit: «Le processus de modification constitutionnelle exige que votre gouvernement joue le rôle de gardien des droits des minorités et, si votre gouvernement approuve une
clause 17 modifiée, comment pourra-t-il en principe résister à des demandes similaires venant de majorités d'électeurs de l'Alberta, du Québec et de l'Ontario?» Il a d
emandé: «Les droits ...[+++]linguistiques français pourraient-ils être maintenus s'ils faisaient l'objet d'un référendum?» Il a poursuivi en disant: «Il y a une réalité naturelle due au déséquilibre de population et c'est pourquoi il faut protéger les droits des minorités dans la Constitution du Canada».When term 17 was last before this House, Cardinal Carter of the Toronto Archdiocese wrote to the Prime Minister. This is a good quote from the letter: “The amendment process under the Constit
ution requires your government to play the role of guardian of minority rights, and if your government rubber stamps an amended term 17, how can it in principle resist similar requests from voting majorities in Alberta, Quebec and Ontario?” He asks: “Would French language rights survive outside of Quebec if they were subject to a referendum?” He goes on to say again: “There is a natural
reality that occurs because ...[+++] of population imbalance and that is why minority rights have to be protected in the Constitution of Canada”.